Nestlé Céréales soutient ses agriculteurs

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Nestlé Céréales soutient ses agriculteurs
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Primé le 14 avril aux Ekopo Awards pour sa démarche " Préférence ", remportant le Bronze, Nestlé accompagne ses agriculteurs dans l'amélioration des techniques agricoles pour consommer mieux.

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Primé le 14 avril aux Ekopo Awards pour sa démarche " Préférence ", remportant le Bronze, Nestlé accompagne ses agriculteurs dans l'amélioration des techniques agricoles pour consommer mieux. Initiée en 2016, cette démarche engage aujourd'hui quatre coopératives et 105 agriculteurs. Elle s'inscrit dans trois volontés : le désir des consommateurs de manger sainement avec des matières premières locales et cultivées de manière responsable. En effet, les agriculteurs français participant à cette démarche sont situés à moins de 300 kilomètres des usines du groupe de céréales, respectivement situées dans l'Aisne et en Haute-Savoie. La seconde volonté des consommateurs est de cultiver selon des techniques responsables, d'agro-écologie et c'est ce que la démarche de Nestlé permet aux agriculteurs, en les accompagnant en ce sens grâce à l'élaboration d'une charte co-construite ensemble et avec des agronomes de l'INRA. Enfin Nestlé veut suivre ses agriculteurs sur le long terme, c'est pourquoi cette initiative se réalise sur neuf ans.

" Quand vous analysez les cycles de vie des produits alimentaires, vous voyez que l'étape de produit ayant le plus d'impact sur l'environnement c'est la culture des matières premières, donc c'est extrêmement important quand vous voulez améliorer cet impact de regarder comment sont cultivées vos matières premières ", selon Pauline Ancian, cheffe de produit RSE du groupe Nestlé Céréales. C'est ce qui a décidé Nestlé à lancer sa démarche " Préférence ", leur permettant que 100% de leurs besoins en blé soient comblés par cette action.

" Nous avons tout les trois ans des points d'étapes et à chacun de ces points, les agriculteurs doivent avoir mis en place des améliorations, sur la préservation de l'eau, de la fertilité des sols, sur la préservation de la biodiversité, la viabilité économique de l'exploitation ", explique Pauline Ancian. Chaque agriculteurs peut choisir, parmi les huit thématiques répertoriées par la charte les points qu'il souhaite perfectionner. " Les agriculteurs peuvent piocher dans ces améliorations possibles en accord avec le contexte de leur exploitation ", ajoute-t-elle.

Un accompagnement plus que technique

L'innovation de cette démarche est son caractère extra technique, la charte se focalise également sur les enjeux économiques et sociétaux de l'exploitation examinée. " Nous ne demandons pas de cahiers des charges, nous sommes dans un accompagnement adapté à chaque exploitation agricoles. C'est le choix des agriculteurs de faire parti de Préférence ou non ", indique Pauline Ancian. Elle précise que " si au moment de ces checkpoints, l'agriculteur n'a pas suffisamment de points, il ne peut pas continuer dans la démarche. Mais honnêtement ce n'est jamais arrivé. "

La création de liens et de ponts humains ont été permis grâce à cette action : " Nous organisons régulièrement des rencontres avec les agriculteurs pour répondre à leurs problématiques face à la mise en place de ces améliorations. L'accompagnement se fait aussi d'un point de vue financier, puisqu'en contrepartie de ces perfectionnements, nous les rémunérons à un prix au dessus de celui du marché, via une prime qui représente en moyenne 1500 euros par an ", spécifie la cheffe RSE.

Cette démarche progressive est en voie de certification selon Pauline Ancian qui estime qu'elle sera reconnue " courant 2021 par le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation ". L'organisme externe, Control Union, permet également de regarder la conformité et de certifier que les démarches sont bien réelles et ont été concrétisé. " À la différence d'autres démarches, nous ne nous focalisons pas uniquement sur le blé, nous regardons l'exploitation dans sa globalité. Cette démarche est une force et elle peut venir valoriser les pratiques agricoles sur d'autres cultures comme la betterave sucrière ", précise Pauline Ancian qui souhaite que cette initiative devienne duplicable à d'autres matières premières.

 
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