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Numérique et environnement : le gouvernement dévoile sa feuille de route

Publié par Mathieu Bach, journaliste et Emilie Kovacs, journaliste le - mis à jour à

La ministre de la Transition écologique et le Secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont dévoilé le contenu la feuille de route Numérique et Environnement ce mardi 23 février 2021.

Barbara Pompili, ministre de la Transition écologique et Cédric O, Secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont dévoilé le contenu la feuille de route Numérique et Environnement ce mardi 23 février. Fruit de plusieurs mois de concertation et d'élaboration, elle comprend 15 actions et donne le cap vers un numérique au service de la transition écologique.

Son objectif est de permettre à l'ensemble des acteurs des sphères publique, privée, comme des citoyens de s'inscrire dans une démarche de soutien à un numérique plus responsable. Cette nouvelle politique publique concilie exigences environnementales et objectifs économiques de compétitivité des entreprises ainsi que d'emplois sur le territoire français.

" Connaître pour mieux agir ", " Soutenir un numérique plus propre "," Innover " : tels sont les trois axes majeurs de cette feuille de route. Pour cela, le gouvernement compte : développer la connaissance de l'empreinte environnementale numérique, réduire l'empreinte environnementale du numérique, liée à la fabrication des équipements et au développement des usages, et enfin faire du numérique un levier de la croissance écologique.


Des mesures concrètes

La feuille de route comprend plusieurs mesures. Parmi elles, il y a la mise en place d'un baromètre environnemental des acteurs du numérique, via l'instauration d'un pouvoir de collecte de données pour l'ARCEP, en associant l'Ademe.

Il y a aussi la formalisation de codes de bonne conduite avec les acteurs du numérique (fabricants, fournisseurs de contenus, éditeurs de logiciels) en matière d'impact environnemental, qui pourraient être portés à l'échelle européenne pour devenir opposables.

Autre mesure : la transmission par le gouvernement d'une première lettre de cadrage demandant à l'ARCEP de prendre en compte les enjeux environnementaux dans les critères d'attribution des fréquences 5G bande 26Ghz.

L'Etat souhaite par ailleurs être exemplaire dans ses achats avec l'ambition d'atteindre l'achat de 20% de téléphones fixes et portables et de matériel informatique reconditionnés ou de seconde main et l'adoption de l 'é coconception par les services publics numériques dans le cadre de la feuille de route Tech.gouv.

" Aujourd'hui nous lançons officiellement notre stratégie gouvernementale d'actions pour mettre le numérique au service de la transition écologique. C'est d'abord une exigence dans une période où le numérique a connu une accélération importante. C'est aussi une opportunité parce qu'il n'y aura pas de transition écologique sans numérique. Nous nous engageons donc sur des mesures concrètes et donnerons régulièrement rendez-vous pour suivre l'avancement de celles-ci " , a déclaré Cédric O, secrétaire d'Etat chargé de la Transition numérique et des communications électroniques.





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