Un « abécédaire de la RSE » pour saisir les enjeux
Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
Pour accélérer la transition du côté des entreprises, pour qu'elles puissent limiter les effets négatifs qu'elles engendrent de par leurs activités, encore faut-il bien saisir les enjeux liés à la responsabilité sociétale des entreprises.
Le chiffre est assez élevé. Selon un sondage Kantar pour la société de conseil Imagreen, paru début septembre (à lire sur Ekopo), un quart des cadres questionnés (y compris membres de la gouvernance des entreprises) ont avoué ne pas bien maîtriser les sujets relatifs à la RSE. Un salarié sur 2 est dans ce cas de figure, relève l'étude. Beaucoup demandent ainsi à être mieux formés aux enjeux liés au changement climatique. Ce qui leur permet de mieux comprendre le rôle (important) des acteurs économiques.
Afin de répondre à cette demande, en particulier, l'observatoire de la responsabilité sociale des entreprises (ORSE) a publié en septembre un abécédaire de la RSE afin de rappeler les grands principes, les concepts et les termes de la RSE. Les catégories des émissions de gaz à effet de serre Scope 1, 2 et 3 (dans le cadre d'un bilan carbone), la comptabilité intégrée, la décarbonation, la norme ISO 26000, le partage de la valeur, la raison d'être, la soutenabilité... Le document se présente sous forme d'un glossaire d'une trentaine de pages.
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Réduire les impacts, c'est le plan
L'ORSE, présidé par Hélène Valade, directrice développement environnement du groupe LVMH, et qui accompagne les stratégies des entreprises, observe un certain changement de mentalité de la part des acteurs économiques ces derniers mois. On le voit, d'énormes progrès sont encore attendus, vu le contexte, mais certaines entreprises tentent de plus en plus de réduire leur impact environnemental, en mettant en place par exemple des initiatives visant à réduire les pollutions, à limiter l'impact négatif sur un territoire donné, notamment le déclin de la biodiversité et l'appauvrissement dangereux des sols.
Il s'agit souvent d'anticiper de nouvelles réglementations et pour que l'image de marque ne s'affaiblisse pas. Ou encore de répondre aux exigences des clients et des collaborateurs, dont certains ne veulent plus que l'employeur soit en décalage par rapport à leurs valeurs et leurs idéaux. Car il est vrai que le phénomène de déconnexion demeure encore, le sondage pour Imagreen l'a bien démontré.