Pollution numérique : Greenmetrics a lancé une formation pour les entreprises
Publié par Philippe Lesaffre le | Mis à jour le
Les entreprises ont un rôle à jouer et ont à limiter leur impact environnemental. Pour les aider, Greenmetrics lance par exemple une session de formations au sujet de la pollution numérique et des bonnes pratiques à adopter.
La pollution numérique, indique l'Adème dans un rapport, représente jusqu'à 2,5 % des émissions de CO2 totale en France (4 % au niveau mondial). Ce qui a le plus d'impact, si l'on mesure la pollution numérique dans le monde, de loin : les équipements informatiques, devant les infrastructures réseau et les data centers. La fabrication des appareils, tant les ordinateurs que les objets connectés, pollue beaucoup, plus que leur utilisation.
C'est pourquoi nombre d'experts recommandent d'essayer de garder le plus possible ses équipements avant de les remplacer, et d'opter pour les biens reconditionnés (plutôt que le neuf), quand c'est possible. Ou encore de réduire la taille des écrans des ordinateurs, notamment.
La responsabilité de sensibiliser le plus grand nombre
Greenmetrics, qui accompagne les entreprises afin de les aider à réduire leur empreinte environnementale, a lancé sa Greenmetrics Academy et démarre une session de formations au sujet des pollutions numériques (en collaboration avec l'institut de formation Digidom Academy).
Aujourd'hui, indique dans un communiqué de presse, Nicholas Mouret, cofondateur de Greenmetrics, les entreprises ont à comprendre « la nécessité d'aller vers des pratiques plus durables ». Or, dit-il, « elles manquent parfois d'un cadre pour s'engager. »
L'idée, donc : faire comprendre les enjeux et sensibiliser sur les bonnes pratiques à mettre en place dans le numérique pour réduire le bilan carbone et limiter les impacts dans les usages au quotidien, dans le stockage de données et des infrastructures. Car les entreprises ont bien sûr une responsabilité, ainsi qu'un rôle à jouer pour sensibiliser le plus grand nombre, en commençant par ses collaborateurs. Ainsi que les parties prenantes, comme les clients, de plus en plus exigeants.