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Quand les masques usagés deviennent des cendriers

Publié par Shoona Woolley, journaliste le | Mis à jour le

Depuis la pandémie, nombreux sont les masques qui finissent sur la voie publique. Pour lutter contre cette pollution mais aussi celle liée aux mégots, les entreprises Plaxtil et Essaimons lancent l'opération " Pense à ta belle mer, recycle ! ".

400 ans et 500 litres. C'est, respectivement, autant d'années nécessaires pour qu'un masque se dégrade naturellement et la quantité de litres d'eau que pollue un seul mégot. En pleine période estivale, les deux entreprises partenaires Plaxtil et Essaimons, mettent en place l'opération " Pense à ta belle mer, recycle ! ".

Cette campagne s'adresse à tous acteurs du littoral français : régions, départements, agglomérations, hôtels, restaurants et autres. Selon un processus d'économie circulaire, les acteurs qui le souhaitent commandent une " Boîte qui recycle pour de vrai " sur le site de Essaimons, qui contiendra les masques usagés une fois déposés.

L'opération a une double action écologique et veut limiter deux types de pollutions : celle liée aux masques mais également celle liée aux mégots, puisque les masques serviront à fabriquer des cendriers une fois collectés. Chaque boîte peut en contenir plus de 500 et de tous types, jetables, tissus, FFP2, et chaque boîte remplie correspond à l'envoie de huit cendriers en matière Plaxtil.

Le prix d'une boîte est de 96 euros TTC et tous les bénéfices de l'opération seront reversés à des associations de protection des mers et des océans.


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