Quelle est l'empreinte écologique des sites de voyage ?
Publié par La rédaction le - mis à jour à
De plus en plus de Français réservent en ligne leurs vacances. La start-up Greenmetrics a analyse l'emprente numérique de 16 sites du secteur du tourisme, comme Booking ou Air France.
C'est devenu une habitude : réserver ses vacances en ligne. Selon le baromètre Opodo 2022 réalisé par le cabinet Raffour Interactif, 77 % des Français partis en 2021 ont préparé en ligne leurs séjours. En janvier 2022, par exemple, selon les chiffres du cabinet Médiamétrie, Booking, Oui.sncf, Trip Advisor étaient sur le podium des marques de voyage en matière d'audience, devant Airbnb, BlaBlaCar et Air France.
Mais, au fait, quel est leur impact numérique ? La start-up Greenmetrics s'est posé la question, elle qui mesure et analyse la pollution numérique de l'activité numérique des entreprises, notamment. Elle s'est focalisée sur l'empreinte écologique de 16 sites du secteur de tourisme, Accor, Air France, Appart'City, Booking, Club Med, Gîtes de France, Kayak, MSC, MisterFly, Pierre et Vacances, Ryanair, SNCB, SNCF, Thalys, Transavia et Weekendesk.
Et le verdict ? Peut encore mieux faire
Ont été évalués les émissions de C02, la consommation d'énergie et le poids de la page d'accueil. Concrètement, l'entreprise analyse l'impact environnemental et la performance web d'un site web et puis délivre une note finale. Verdict : le score médian mesuré est de 52.17/100 pour toutes ces plateformes, ce qui démontre qu'il y a encore pas mal de travail pour limiter leur impact environnemental, en tout cas c'est ce que constate Greenmetrics dans un communiqué de presse.
Thalys, SNCB et Gîtes de France se sont hissés sur le podium, juste devant Appart'City et Accor, SNCF et Pierre & Vacances. Tout en bas du classement, Kayak, MSC et Air France, selon le classement de Greenmetrics (dont voici les résultats détaillés).