Du nouveau pour l'indice de réparabilité
Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
De nouveaux produits, à partir du 4 novembre 2022, viennent compléter la liste des biens pour lesquels les fabricants ont à donner leur note sur 10. But du jeu : que les consommateurs puissent savoir si ce qu'ils comptent acheter est réparable.
Afin de lutter contre l'obsolescence programmée, dans le but d'inciter à la sobriété, la loi impose aux fabricants de mesurer l'indice de réparabilité de leurs produits vendus. En fonction de critères prédéterminés (comme la disponibilité des pièces détachées, leurs prix, et la présence d'un guide de réparation), ils sont chargés de déterminer eux-mêmes une note sur 10 sur certains types de produits.
"Réparacteurs"
Dans le détail, depuis début janvier 2021, l'indice est obligatoire pour les lave-linge à hublot, les smartphones, les ordinateurs portables, les télés, les tondeuses à gazon électrique. À partir du 4 novembre 2022, les lave-linge à chargement par le dessus, les lave-vaisselles, les nettoyeurs à haute pression et les aspirateurs filaires, sans fil et robot sont désormais concernés.
La mesure permet aux personnes de comprendre si le bien qu'elles comptent acheter est réparable, ou non. Qu'elles puissent se décider en conscience. À terme, faire en sorte qu'on ne privilégie pas systématiquement l'achat de produits neufs et qu'on envisage, dans la mesure du possible, de réparer un appareil défectueux, qu'on ne l'abandonne pas toujours au fond d'un placard ou à la poubelle (alors que des pièces auraient peut-être pu servir). Au passage, l'Adème répertorie les adresses de réparateurs (les « réparacteurs ») en France. Autant de gestes visant, in fine, à limiter les émissions de gaz à effet de serre, causées par la fabrication des équipements. Et, à ce niveau-là, il y a urgence...