Link Mobility : ramasser les déchets pour sensibiliser
Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
Les collaborateurs de cette entreprise, située à Boulogne-Billancourt, dans les Hauts-de-Seine, vont ramasser des déchets en plastique à bord de kayaks en ce jour. Une initiative qui s'inscrit dans une démarche de RSE plus globale.
Il fera chaud aux environs de Boulogne-Billancourt, au niveau des rives de la Seine. En ce 16 juin, les collaborateurs de Link Mobility, fournisseur de solutions de messagerie mobile et de plateforme de communication en tant que service, ramasseront, sous le soleil, des déchets dans la Seine dans le parc nautique départemental de l'Île Monsieur à Sèvres (dans les Hauts-de-Seine).
Il est prévu que certains soient à bord d'un kayak et que d'autres nettoient les environs autour des rives, à pied. Une action qui permet aux personnes travaillant au sein de la structure, tant basée dans l'Ouest parisien, qu'à Roanne, près de Lyon, de "se retrouver, tous ensemble", explique Benoît Bôle, le directeur général, d'autant que certains sont en télétravail cinq jours sur cinq. Surtout : une action concrète de sensibilisation des salariés de l'entreprise visant à récupérer des déchets en plastique flottants dans le fleuve, qui seront certainement nombreux.
Limiter son empreinte carbone
Le matin, les volontaires auront participé à une séance de la Fresque du climat pour se plonger dans les enjeux importants et les impacts du changement climatique. Un atelier ludique visant à déchiffrer les raisons profondes du dérèglement, à savoir les activités humaines, animé notamment par Karishma Wanvari, responsable de la RSE au sein de l'entreprise.
La journée s'inscrit dans une démarche de RSE qu'elle souhaite plus globale. L'entreprise entend en effet, indique-t-elle, identifier cette année des leviers d'action afin de limiter, in fine, son empreinte carbone. Pour y parvenir, Link Mobility, a par exemple opté, précise Karishma Wanvari, pour des datacenters parisiens alimentés en énergie renouvelable. « Et bientôt, poursuit-elle, en ce qui concerne leurs groupes électrogènes, en biocarburant HVO à la place du fuel. » Autrement dit, il s'agit d'un carburant réalisé à partir d'huiles végétales, animales, de vidange ou de friteuse.
« En 2022, notre objectif est de réaliser un diagnostic de notre consommation électrique sur les deux sites, ainsi que des sources d'énergie utilisée, explique-t-elle. En outre, Ecovadis, la plateforme d'évaluation des performances RSE et des achats responsables est en train d'évaluer l'entreprise, dont l'objectif est aussi de réaliser son premier bilan carbone. »