Aigle vise à valoriser les vêtements de seconde main
66 % des Français disent vouloir renoncer à une marque de vêtements qui ne respecteraient pas un minimum de contraintes environnementales, selon une étude.
Je m'abonneSelon le sondage « Les Français et l'habillement », réalisé par OpinionWay pour Les Echos et la Fédération nationale de l'habillement en mars dernier, 66 % des Français disent vouloir renoncer à une marque de vêtements qui ne respecteraient pas un minimum de contraintes environnementales. Parmi eux, 47 % répondent « oui probablement ». En outre, 17 % des répondants déclarent effectuer des achats plus responsables et 11 % disent rechercher des vêtements plus durables, en tout cas depuis la crise sanitaire. Ce qui montre que près d'un tiers des interrogés tend à faire évoluer leur pratique de consommation. Et les marques essayent d'en prendre compte, pour "proposer des produits à faible impact environnemental", comme le dit la CEO d'Aigle, Sandrine Conseiller, citée par un communiqué de presse publié en juillet.
"Prolonger le cycle des vêtements"
Entreprise à mission depuis 2020, Aigle (maison lancée en 1853) a lancé la plateforme Second souffle afin, écrit la marque sur le site, « de pouvoir prolonger le cycle de vie des vêtements que nous aimons ». On peut y trouver des habits de seconde main, qui ont été au préalable donnés par des consommateurs – les placards sont souvent remplis de hauts et de bas qu'on ne porte plus (ou quasiment jamais).
Concrètement, chacun peut renvoyer (ou déposer dans les boutiques) des vêtements de la marque Aigle pour que ce qui est en très bon état soit remis en service après contrôle et nettoyage (le reste peut être donné aux associations, comme l'annonce Aigle sur sa plateforme). En échange, les personnes reçoivent des bons d'achat (jusqu'à 200 euros). « Nous sommes engagés à faire évoluer les comportements pour mieux consommer », indique la CEO dans le CP.