Comment limiter l'impact des déplacements professionnels

L'auteure, à l'origine d'un podcast sur ce thème de l'engagement au sein des entreprises ("Ecolo au boulot"), liste une série d'initiatives à mettre en place au bureau, tant au niveau individuel que collectif. Son intention, avec le livre, qui vient de sortir chez Jouvence, montrer ce qui peut être effectué, ce que les employeurs peuvent mettre en oeuvre, et ce que les citoyens peuvent proposer dans de nombreux domaines variés.

En particulier à propos des énergies consommées dans les bâtiments (c'est surtout pour le chauffage) et dans le domaine du déplacement des personnes, source de pollution importante, surtout en ce qui concerne les trajets en voiture individuelle, certes encore indispensables sur une large partie du territoire.

Semaine des quatre jours

Quand cela est envisageable, des collègues peuvent partager leur trajet domicile-travail. Pourquoi ne pas venir ensemble au boulot ? La société peut en tout cas « faciliter l'usage » du covoiturage, indique Cassandre Joly. Il est également envisageable, notamment, de demander... un vélo de fonction, qui remplacerait la voiture de fonction (et l'entreprise peut louer un véhicule quand le trajet est un peu plus long). Les directions, afin d'inciter les salariés à sortir leurs deux-roues, peuvent prévoir un emplacement sécurisé pour garer les bicyclettes.

Les déplacements professionnels génèrent de nombreuses émissions de gaz à effet de serre, et des entreprises imaginent des solutions afin d'aménager les horaires de travail, notamment. Cela peut être par exemple la semaine des quatre jours, que certains expérimentent. À propos des voyages d'entreprise, l'astuce est de s'interroger : est-il nécessaire d'organiser, par exemple, des séminaires à des centaines de kilomètres du bureau ?

Poser les bonnes questions, et puis trouver des solutions et s'engager...