Consommation plus responsable : les entreprises n'en font pas assez, selon les citoyens
Le 24 mai, Citeo et l'ObSoCo (l'Observatoire société et consommation) ont dévoilé les résultats de la seconde vague de l'Observatoire de la consommation responsable, deux ans après un premier volet.
Je m'abonneLes 4 000 personnes interrogées évoquent leurs habitudes de consommation en matière d'alimentation en particulier dans ce contexte inflationniste et parlent de leurs attentes qu'elles ont. Notamment vis-à-vis des acteurs économiques, des entreprises.
Il est à noter que beaucoup disent rencontrer des freins pour adopter des comportements plus écoresponsables. Selon l'étude, « l'insuffisance de l'offre de biens et de services permettant de se comporter de manière responsable » est considérée comme une barrière importante pour 39 % des répondants. Autrement dit, les marques, dans leur ensemble, pourraient davantage encourager les citoyens à sauter le pas.
Or, ce n'est pas le cas. Seule une personne sur trois estime que « les marques existantes rendent plus facile le fait d'adopter des comportements responsables sur le plan environnemental et sociétal », écrivent Citéo et l'Obscoco. La route est encore longue... et les organisations sont appelées à se transformer, confirme l'Observatoire.
Les petites entreprises plutôt bien vues
Les « grandes entreprises » font partie des acteurs qui ont à agir « le plus activement en faveur de l'environnement ». En tout cas, pour 49 % des citoyens interrogés, appelées à juger, pour l'étude, tout type d'acteurs. Sans surprise, une majorité (62 %) des répondants cite l'État, appelé à se mobiliser "le plus activement en faveur de l'environnement", pour reprendre la formule de la question de l'Observatoire. Notons en outre que 36 % des répondants considèrent aussi que les citoyens doivent agir...
C'est clair : 64 % des interrogés estiment que les entreprises n'en font pas assez pour la transition vers un mode de consommation plus responsable. Par ailleurs, 69 % déclarent ne pas faire confiance aux grandes entreprises dans la « lutte à la crise écologique » ; ils sont 63 % à ne pas faire confiance aux entreprises de la distribution pour cela. Au contraire, 6 sur 10 citoyens portent un regard positif à l'égard des petites structures, et leur accordent ainsi leur confiance.