Courses alimentaires : pourquoi les Français optent pour le vrac

Le vrac, dans l'alimentaire, progresse lentement, mais sûrement. En tous les cas, il est tendance, les grandes surfaces s'y mettent. Mesure utile pour limiter l'usage de d'emballages à usage unique. Selon une étude du réseau Vrac, représentant les professionnels du secteur, et Nielsen, en 2020, la croissance du marché avait été de 8 %, et cela représentait 1,3 milliard d'euros de chiffre d'affaires. L'agence d'études et de conseil Iligo, spécialisée dans la mesure de l'ensemble des leviers marketing et dans la connaissance des comportements des individus, selon ses propres mots, a sondé notre rapport au vrac. Et ce, dans le cadre d'une étude au sujet des « modes de consommation plus responsables », réalisée en ligne auprès de 1 000 Français de 18 à 69 ans.

Idée reçue : le manque d'hygiène, encore associé au vrac

Résultat : 63 % des personnes interrogées optent pour le vrac car cela leur permet de choisir leur quantité et d'éviter de gaspiller ainsi. « En surveillant les quantités, on jette moins et on peut en plus économiser 200 euros par personne et par an », précisait d'ailleurs Didier Onraita, président de Day by day, cité par Le Point. En outre, 61 % sautent le pas pour limiter leur consommation d'emballage. Ce sont les motivations principales des personnes qui sautent le pas.

Les produits les plus achetés en vrac demeurent les fruits secs. À noter que le marché a encore à lutter contre les idées reçues classiques, en particulier le manque d'hygiène, encore (trop ?) souvent associé au vrac. Et cela demande, il est vrai, une habitude à prendre, comme ne pas oublier ses pots ou ses bouteilles réutilisables. À noter, cependant, que de nombreux magasins proposent des sacs en kraft en cas de besoin.