La Fresque de la RSE pour réfléchir à l'avenir des entreprises

Depuis plusieurs années, les entreprises aiment organiser des fresques du climat pour sensibiliser leurs collaborateurs, voire leurs parties prenantes, aux causes du changement climatique. Des variantes ont été développées, sur la biodiversité, en particulier. Mais pas seulement. La Fondation Oïkos a organisé l'an dernier, en partenariat avec l'AFNOR et le réseau des Écoles universitaires de management, le premier Congrès international de la RSE à la Cité de la RSE à Toulouse. Et à l'occasion, elle a présenté un nouvel atelier, la fresque de... la RSE.

Un jeu collaboratif en vue d'aider des personnes à réfléchir à l'avenir de leur entreprise, alors que la prise de conscience écologique des citoyens progresse. Et ce depuis plusieurs années. La pandémie, puis les épisodes météorologiques extrêmes de l'an dernier, par exemple, ont pu servir de déclic.

Les acteurs économiques ont à jouer un rôle non négligeable dans la transition écologique, c'est en tout cas nécessaire pour s'adapter aux effets du changement climatique et pour pérenniser leurs activités. Gare aux situations de greenwashing, on peut y tomber facilement...

Des jobs qui font sens

« Il est urgent que les entreprises prennent une part active à la résolution des grands défis », écrit Rémi Demersseman, à l'origine de la Fresque de la RSE. Il a fondé l'association M4Impact, qui utilise ce jeu pour sensibiliser et former le plus largement possible. L'enjeu : qu'il y ait davantage d'« entreprises éthiques, positives, durables ».

Justement, l'asso organise plusieurs ateliers au mois de février et en mars, comme à Rennes, Toulouse, Nantes, La Rochelle. Le public visé : autant des dirigeants d'entreprises, des étudiants, que des salariés et des sans-emploi qui peuvent s'interroger, à juste titre sur ce qu'ils et elles souhaitent. Comment donner du sens à son travail ? Comment se sentir plus utile au boulot et à la société ? Comment impliquer son équipe, la remotiver ?