La Fresque des nouveaux récits : des ateliers pour construire un futur plus désirable

Publié par Philippe Lesaffre le | Mis à jour le
Felicia Buitenwerf (unplash)
Felicia Buitenwerf (unplash)

La Fresque des nouveaux récits propose des ateliers au cours desquels les participants "imaginent un avenir plus désirable". Un exercice utile par exemple pour une entreprise qui voudrait réfléchir à une nouvelle raison d'être, avec ses collaborateurs.

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Les fresques ont la cote... Outre celle sur le climat, la plus médiatisée, il en existe plus de 70, peut-être plus... Parmi celles-ci, celles sur les nouveaux récits, dont l'atelier a été imaginé à partir de 2019 par Alexis Klein. Lui tentait de comprendre pourquoi la société ne se mobilise pas plus en vue d'entamer la nécessaire transition écologique. Et ce, alors que « les informations, sur le changement climatique, sont sur la table, désormais », comme le précise Damien Pasquali, l'un des cofondateurs de l'association, qui anime les fresques des nouveaux récits.

L'objectif : identifier, en somme, ce qui nous pousse à retarder la mise en mouvement ; en clair, les points de blocage, « les freins sociocognitifs » dans la société qui nous empêchent d'avancer dans la bonne direction. Et, ensuite, trouver les clefs, durant un atelier, pour pouvoir bifurquer - et arrêter de mettre la pression sur les limites planétaires.


Une Fresque pour les entreprises

La Fresque, grâce aux nombreux animateurs (250 dont une cinquantaine actifs), s'adresse aux « pionniers de la transition », selon le terme employé par l'association. Autant de femmes et d'hommes qui vont être invitées, durant les ateliers, à réfléchir au monde de demain, à horizon 2030, à « imaginer, au final, un avenir désirable », compatible avec les limites planétaires, une société plus durable. Concrètement, après un temps visant à explorer les récits dominants, dans une première partie, l'idée est d'en inventer de nouveaux - d'où le nom de la Fresque.

En gros, imaginer des histoires, des fictions qui peuvent nous « inspirer ». L'association indique vouloir en premier lieu organiser des fresques à destination du grand public. Ce sont « des citoyens qui ont peut-être déjà compris l'ampleur de la tâche », mais qui ne savent peut-être pas vraiment encore comment agir et se transformer.

« Il faut que le changement arrive vite », précise Damien. Tant du côté des citoyens que des entreprises aussi, vers qui la Fresque des nouveaux récits se tournent également. Des directions, des membres des équipes RSE et marketing peuvent frapper à leur porte et leur demander l'animation d'un atelier pour les collaborateurs. Lors d'un séminaire, par exemple, ou alors dans le cadre d'une réflexion sur le repositionnement de la marque. "Travailler sur les récits peuvent aider les personnes au sein des entreprises, si par exemple la société se penche sur une nouvelle raison d'être... »

 
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