Des stratégies RSE indispensables pour "retenir les talents"
Le cabinet Wavestone a publié en novembre un baromètre au sujet de la RSE, en collaboration avec l'association des directeurs du développement durable (C3D), une structure lancée en 2007 rassemblant plus de 200 responsables RSE d'entreprises de toutes tailles.
Je m'abonneAfin d'établir un état des lieux des stratégies RSE déployées par les entreprises de toutes les tailles, 130 responsables développement durable, issus parfois de grands groupes, ont répondu à un questionnaire au printemps dernier dans le cadre de la publication d'un baromètre, par le cabinet Wavestone.
Verdict de l'étude, entre autres : 55 % des répondants déclarent être rattachés à la direction générale, les trois-quarts disent être au sein du comité exécutif de leur organisation. Quelles missions ces personnes mènent-elles ? La grande majorité indique déployer opérationnellement la feuille de route de la stratégie RSE de leur employeur. La plupart du temps, les responsables DD l'ont définie, pilotent et mesurent la performance RSE. 9 interrogés sur 10 disent aussi être en charge de la sensibilisation des collaborateurs ou des parties prenantes. Celle-ci progresse, indique cette étude, même s'il y a des efforts supplémentaires à fournir, il est vrai.
Attractivité d'une entreprise
Selon la start-up Vendredi, en particulier, de nombreux salariés indiquent ne pas être assez impliqués dans les démarches RSE et les initiatives prises par leurs employeurs. Certains demandent ainsi à être plus formés. Ce baromètre, par ailleurs, le précise : les sociétés ont tout intérêt à agir davantage pour réduire leur empreinte. Il en va de leur attractivité. C'est une manière de « retenir les talents », selon les mots de l'étude de Wavestone. Les salariés veulent des jobs qui leur font sens. Ils veulent servir à quelque chose, être utiles, d'une manière ou d'une autre.