Les constructions humaines en France très impactées par le changement climatique

Pour que les entreprises parviennent à faire évoluer leurs pratiques, leur modèle économique, il y a besoin d'abord d'informations. Il faut sensibiliser, ne jamais cesser, afin que l'on puisse comprendre comment on peut s'adapter aux effets du changement climatique de plus en plus perceptibles. Car, en effet, il se trouve que les territoires, dans le monde, sont tous menacés, de façon plus ou moins forte.

Une étude sur les vulnérabilités des constructions humaines, comme les maisons, les sites industriels ou les zones commerciales situés sur tous les continents de la Terre, a été menée par la société australienne d'analyse de risques XDI, spécialiste du conseil aux décideurs, aux grandes entreprises ou aux banques. Celle-ci a voulu mesurer les « risques liés au climat », à l'instar des inondations, des chaleurs extrêmes, de l'élévation du niveau de la mer et des mouvements de terrains liés à la sécheresse.

En clair : comprendre comment ces phénomènes météorologiques peuvent impacter les infrastructures, analyser les répercussions sur le bâti en cas d'une hausse des températures mondiales de 3 °C d'ici la fin du siècle.

La Chine, pays le plus touché

Concrètement, les auteurs de l'étude ont croisé données scientifiques (telles que modèles climatiques mondiaux, données météorologiques et environnementales locales) et de génie civil. Ce qui leur a permis de réaliser un classement mondial des « victimes » du changement climatique. Les résultats de cette enquête non scientifique viennent d'être publiés.

On découvre que les 9 territoires les plus vulnérables dans le monde se trouvent en Chine. En 10e position, la Floride. Des régions indiennes, indonésiennes ou pakistanaises se trouvent aussi en haut du classement. En Europe, le « spot » le plus impacté est d'après XDI la Basse-Saxe, en Allemagne.

Et la France ?

La France est également assez touchée. La première zone à risque du territoire est la région des Hauts-de-France. Celle-ci, à la 6e place européenne, se hisse au 121e rang mondial, devant Provence-Alpes-Côte d'Azur (176e), Grand Est (200e), Occitanie (237e), Pays de la Loire (239e), Nouvelle-Aquitaine (243e), ou encore Auvergne-Rhône-Alpes (253e).

Le changement climatique et ses effets vont avoir des répercussions négatives importantes, notamment en matière d'approvisionnement des organisations. D'où la nécessité de toujours mieux réfléchir au choix des fournisseurs, pour les entreprises. Et le plus tôt possible.