Lutte contre le changement climatique : des jeunes toujours plus inquiets

Une nouvelle étude vient confirmer le ressenti des étudiants vis-à-vis du changement climatique. Plus de 800 jeunes issus de 5 écoles parisiennes ont été interrogés entre septembre et octobre dernier par la start-up Back Market, en partenariat avec OPSIO. Quel est leur degré de compréhension des enjeux liés au réchauffement de la température moyenne du climat et au déclin du vivant ?

L'étude rappelle que beaucoup pensent qu'il est déjà « trop tard ». Les personnes questionnées estiment que, seules, elles n'arriveront pas à faire « changer » les choses ou que cela leur rend la vie un peu trop « compliquée ». Au point que plus de 6 interrogés sur 10 se sentent défaitistes ou impuissants face aux aléas du changement climatique.

Des citoyens exigeants vis-à-vis des marques

En 2020, une (autre) étude, menée dans plusieurs pays, dont l'Hexagone, expliquait que plus de 45 % des plus jeunes souffraient d'éco-anxiété. Les sondages se suivent et se ressemblent. De plus en plus, on note que les populations les plus jeunes se montrent inquiètes par les effets du dérèglement climatique, les récentes canicules et les autres périodes d'intenses sécheresses de cet été n'ont rien changé.

D'après le Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2020 (Institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire), plus de la moitié des 18-30 ans se déclaraient ainsi « très sensibles » à la thématique. D'où - notamment - les mouvements de la jeunesse de ces derniers mois et années, en tout genre. Cette étude met en avant le fait que de nombreux jeunes tentent d'agir pour sensibiliser leurs proches. Certains se montrent exigeants vis-à-vis des politiques comme des entreprises. Comme le montrent différentes enquêtes, ces derniers leur demandent plus d'efforts pour lutter véritablement contre le changement climatique. D'après le baromètre cité ci-dessus, 37 % des interrogés ont déjà signé une pétition pour l'environnement, 32 % ont boycotté certaines marques ou entreprises (quand 35 % disent vouloir s'y mettre une première fois).

Néanmoins, il reste encore du travail de médiation, pour faire comprendre l'impact (désastreux) des activités humaines, et notamment pour la conception de biens électroniques de notre quotidien. En clair, fabriquer des smartphones et des ordinateurs neufs est une activité très émettrice en gaz à effet de serre... L'expliquer, chiffres à l'appui, ne pas arrêter... Back Market tente de faire sa part, avec « invisible tech »...