Restauration : Bibak vise à encourager le réemploi des contenants

Publié par Philippe Lesaffre le - mis à jour à
Tom Crew (Unplash)
Tom Crew (Unplash)

Bibak accompagne les acteurs de la restauration rapide et des enseignes à valoriser leurs contenants réemployables et à limiter leur perte. L'idée : inciter les utilisateurs à rapporter les récipients. Une solution zéro déchet déployée aussi en restauration collective d'entreprises.

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La prise de conscience sur l'urgence écologique progresse depuis plusieurs années. En particulier sur la consommation de déchets plastiques. Pour tenter de moins jeter, la réglementation évolue aussi. Il y a eu en 2020 la loi antigaspillage pour une économie circulaire. Dorénavant, par exemple, un fast-food, s'il possède plus de vingt places, doit proposer, depuis le début d'année, de la vaisselle réemployable pour la consommation sur place (ce qui permet au passage d'éviter théoriquement « près de 200 000 tonnes de déchets, soit l'équivalent de 20 Tour Eiffel », selon le gouvernement.). Si certaines enseignes ont joué le jeu, certaines ont pris un peu de retard (comme Domino's Pizza) ...

Certains acteurs de la restauration, indépendants ou non, veulent s'y mettre (là, par exemple), mais pas toujours simple de bifurquer. Ils cherchent des alternatives efficaces aux contenants à usage unique, expérimentent pour leurs produits à emporter...

Bibak (ex-Consigne Greengo), pour Bring it back, vise à aider les commerçants ou les magasins à mieux valoriser leurs contenants réutilisables auprès de leurs clients et à limiter les pertes. Et ce grâce, notamment, à un suivi des données (en particulier via le QR code, situé sur les contenants) à propos de la collecte et de la rotation de la vaisselle à laver.

Une borne et des badges

Les bornes de retour, on en trouve notamment auprès du réseau de commerçants partenaires à Paris dans le 10e arrondissement, et à Monaco, dans des centres commerciaux ou encore dans des gares. Objectif : inviter les personnes à rapporter leur contenant lavable après consommation d'un plat. La solution est déployée aussi du côté de plusieurs grandes surfaces, comme les magasins Franprix ou d'autres, bientôt. En juin prochain, un Monoprix parisien (à Montparnasse) va la tester auprès du corner Sushi Daily. Le principe, à chaque fois, est le même : les personnes achètent les récipients, puis se font rembourser via des bons d'achat à utiliser en caisse.

Bibak accompagne également la restauration collective. Elle suit ainsi environ 200 sociétés (à l'instar de la Société Générale, de Canal + et du groupe Le Monde par exemple) auprès desquelles la start-up a installé une borne pour collecter les emballages des plats, grâce au badge des collaborateurs.

 
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