Comment évaluer le niveau d'engagement des collaborateurs ?
Supermood propose aux entreprises une solution pour ouvrir le dialogue entre la direction ou les ressources humaines et les équipes. L'idée : mesurer le niveau d'engagement des collaborateurs, en particulier.
Je m'abonneSupermood, lancé en 2016 propose aux entreprises de grande taille de créer des échanges au sein des équipes, souvent entre la direction ou les ressources humaines et les salariés. L'idée : d'une part, faire passer des messages, s'assurer que les informations dans les structures circulent bien, évaluer l'état d'esprit des équipes, d'autre part que les collaborateurs puissent s'exprimer sur de nombreux sujets, notamment à propos de leurs conditions de travail. Supermood travaille en particulier avec des groupes issus du CAC 40 ou des start-up de plus de 50 personnes. Concrètement, les managers qui veulent ouvrir le dialogue ont à disposition des questionnaires. Ils peuvent aussi formuler leurs propres questions. Chacun y répond de manière anonyme, ce qui tend à garantir la sincérité des réponses.
La majorité des questions posées, observe Supermood, concerne le domaine des RH, à savoir le bien-être des salariés. L'interrogation phare c'est : « Quelle est la probabilité que vous recommandiez votre entreprise comme une entreprise où il fait bon travailler ? » « C'est comme un thermomètre, cette question, estime le président de Supermood Kévin Bourgeois, permet de juger de l'engagement des personnes au sein d'une entreprise. » Les résultats (on peut répondre de 1 à 10) intéressent les managers d'autant que cela leur laisse la possibilité de « mesurer l'évolution de la température », puisqu'on peut poser la question régulièrement...
Les autres interrogations régulièrement posées concernent le moral des troupes, et la situation personnelle de chaque collaborateur. Mes responsabilités sont-elles clairement définies ? Comment puis-je y arriver ? Suis-je suffisamment autonome ? Ou, encore, suis-je optimiste sur mes chances d'évolution ?
Mon travail a-t-il un impact positif ?
Depuis le déclenchement de la pandémie, en ces temps de crises, les situations de burn-out et d'épuisement se multiplient. Et la question « Comment est ma charge de travail ? » revient de plus en plus, constate-t-on du côté de Supermood. La direction, naturellement, veut connaître l'état d'esprit des salariés, mais aussi – parfois – savoir s'ils sont suffisamment au courant de ce qui se passe au sein de la structure.
Beaucoup demandent si les collaborateurs sont fiers de leur travail, et si, au final, leur boulot a un impact sur la société. Voilà l'enjeu : se servir des résultats pour mettre en place, à terme, des mesures afin que le travail ait toujours plus de sens, pour les personnes, peut-être aussi pour l'entreprise. « Depuis quelques mois, on voit de plus en plus de questions autour de la responsabilité et d'écologie, au-delà des interrogations sur le bien-être », remarque justement Kévin Bourgeois.