Après la fresque du climat, la fresque de la consommation

Les doutes se multiplient. Les entreprises sont de façon générale assez mal vues. Une nouvelle étude, qui a été réalisée pour Goodvest, acteur spécialisé dans l'investissement écoresponsable, est venue le démontrer. Goodvest a questionné un millier de personnes au sujet des engagements des entreprises en matière sociale et environnementale. Verdict : 76 % des Français disent ne pas avoir confiance dans "les promesses des organisations". Une majorité de personnes (6 sur 10) expliquent n'avoir « jamais vu de preuves » de ce que les marques avancent (et 3 sur 10 témoignent ne pas être convaincus par celles-ci)...

Et ce n'est pas tout. 16 % des personnes sondées seulement estiment que « les promesses environnementales relèvent d'un véritable engagement », 25 % sont de l'avis qu'elles sont « opportunistes » et la moitié des interrogés disent que ce sont « des éléments de marketing destinés à soigner son image ». C'est dire le chemin à parcourir pour retrouver la confiance des citoyens, de plus en plus exigeants à l'égard des sociétés, appelées à se transformer... Tant mieux, elles ont intérêt à se bouger, se mobiliser...

Fresque du climat...

Pour 7 Français sur 10, il est nécessaire de "mettre en place une régulation" afin que les choses puissent évoluer dans le bon sens. Un peu de sensibilisation semble aussi nécessaire.

On trouve, par exemple, de plus en plus d'ateliers visant à apporter de l'information, dans le but de pouvoir évoluer. Des sessions qui peuvent être ludiques, comme les nombreuses fresques qui existent sur le modèle des fresques du climat. Il y en a aujourd'hui des dizaines et des dizaines.

Et fresque de la consommation

Par exemple, sur la RSE. Et maintenant sur la consommation, imaginée par Imagreen - société de conseil et d'actions spécialisée dans les transitions. Il s'agit de mettre l'accent sur les impacts que peuvent avoir la production, la communication, ainsi que la distribution de biens et de services sur notre environnement.

La pression exercée sur les ressources naturelles n'est pas sans conséquences.

"L'ensemble des acteurs dispose d'outils puissants qu'ils peuvent mettre au service de nouveaux modèles d'affaires en capacité de concilier rentabilité et accompagnement des consommateurs dans l'évolution de leurs pratiques », explique Stéphane Prudhomme, directeur du planning stratégique Imagreen, co-créateur de la fresque.